Le dimanche 15 décembre, la Maison de la Chimie à Paris a accueilli : les États Généraux des Diasporas Africaines. Sous le haut patronage du Président de la République française, l’événement a rassemblé près de 1000 invités issus des quatre coins du monde. Ministres, ambassadeurs, élus, entrepreneurs et activistes se sont réunis autour d’un objectif commun : tracer un avenir plus inclusif et dynamique pour les diasporas africaines.
Un cadre exceptionnel pour des échanges de haut niveau, les États Généraux ont vu la participation de personnalités influentes telles que le Président du Cap-Vert, José Maria Pereira Neves, ou encore la première Dame du Libéria. À leurs côtés, des figures incontournables du monde politique et économique, comme Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale France, et dirigeant d’entreprise et homme politique ivoiro-français Tidjane Thiam, ont apporté leur expertise et vision. Ces intervenants ont enrichi les débats, mettant en lumière le rôle crucial des diasporas dans les défis contemporains.
L’événement s’est articulé autour de quatre tables rondes, chacune portant sur un thème stratégique : la citoyenneté, l’éducation, l’entrepreneuriat et la démocratie. Ces discussions ont permis de dégager des pistes concrètes pour renforcer la place des diasporas dans la société et les institutions, favoriser la réussite des jeunes générations et promouvoir une participation active dans la vie publique.
L’un des moments forts de la journée a été la présentation de propositions destinées à soutenir les membres de ces communautés. Parmi les initiatives marquantes, l’annonce de la création d’un livret d’accueil pour les primo-arrivants afin de faciliter leur intégration en France, ou encore le lancement du programme Erasmus Afrique, visant à renforcer la mobilité étudiante et les synergies éducatives entre les pays africains. Autre mesure phare : la mise en place d’un fonds d’investissement pour soutenir les entrepreneurs issus des diasporas, un levier de développement prometteur pour les économies africaines.
Ces propositions s’inscrivent dans une vision novatrice portée par le Haut-Commissariat des Diasporas Africaines de France, dirigé par Rachida Kaaout. L’objectif est clair : transformer les échanges en actions concrètes, pour que les diasporas ne soient pas seulement perçues comme un réservoir de talents mais aussi comme des acteurs de changement à part entière.
Outre les débats, la journée a été ponctuée de célébrations culturelles mettant en avant la richesse des arts et traditions africaines. Chants, danses et performances artistiques ont offert un moment de partage et de fête, rappelant l’importance de la diversité culturelle dans la construction d’une société plus inclusive.