Les mesures prises au 11 octobre montrent une élévation constante des niveaux d’eau. Des seuils d’alerte ont été franchis dans plusieurs régions, en particulier sur les fleuves Niger et Sénégal. Parmi les observations notables :
- Banankoro (Niger) : 739 cm (seuil d’alerte : 75 cm)
- Bamako (Niger) : 406 cm (seuil d’alerte : 380 cm)
- Kayes (Sénégal) : 928 cm (seuil d’alerte : 859 cm)
Ces chiffres révèlent une situation critique, avec des niveaux d’eau dépassant ceux des années précédentes. Par exemple, à Bamako, le niveau est supérieur de 111 cm par rapport à 2023, augmentant la vulnérabilité des zones riveraines.
En raison de la montée des eaux, certaines localités sont placées en vigilance rouge. Les régions les plus menacées comprennent :
- Kayes
- Bamako, notamment les quartiers de Kalaban-coro, Djikoroni et Sotuba
- Ségou
- Mopti
Ces zones sont susceptibles de connaître des inondations sévères, surtout avec la poursuite des pluies annoncées.
Face à cette situation alarmante, plusieurs mesures urgentes sont recommandées :
Suivi Hydrologique Continu : Maintenir une surveillance des niveaux d’eau et diffuser des communiqués réguliers.
Gestion des Barrages : Respecter les consignes de gestion des infrastructures hydrauliques, notamment du Barrage de Sélingué.
Comités de Veille Communautaire : Renforcer les capacités des comités locaux pour la gestion des inondations.
Protection des Infrastructures : Mettre en place des mesures pour protéger les installations de la SOMAGEP et d’autres services essentiels.
Surveillance de la Qualité de l’Eau : Travailler avec le laboratoire national pour contrôler la qualité des cours d’eau, afin de prévenir des risques sanitaires.
Le Ministère appelle tous les acteurs concernés à prendre des dispositions proactives pour assurer la sécurité des populations et protéger les biens.
